Lycée Eric Tabarly

Lycée Professionnel – Olonne Sur Mer

Pays de la Loire
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Des élèves des classes de 1TCI et TTCI sont partis en Espagne à Saint Jacques de Compostelle pour effectuer leur premier stage de l’année.

Nous sommes bien arrivés à Santiago de Compostella.
Le voyage était un peu long avec le trajet en avion jusqu’à Porto puis les 4h de bus.
On a quand même profité du paysage portugais et de la vue sur la ville portuaire de Vigo.
On s’est installés dans l’appartement et fait les courses pour le début de semaine. Nous avons le sentiment que la vie est moins chère que chez nous. On a fait un tour dans la ville qui était bondée de monde avec beaucoup de pèlerins et des spectacles de rue.
On ne pouvait pas faire l’impasse sur les bars à tapas! Croquetas, patatas bravas, fritas, et calamars fris… nous avons choisi au hasard certains plats comme de la peau de cochon!
La communication est difficile, mais on y arrive. La fin de soirée s’est terminée devant un concert.
Aujourd’hui dimanche, nous avons découvert la ville de jour animée par des courses à pieds , les 4 kms de Compostella.
Après le repas concocté pas nos 2 top chefs, Louis et Milo, nous nous sommes dirigés vers la zone industrielle. Nous avons découvert nos 3 entreprises. Les lignes de bus sont repérées et nous sommes prêts pour entamer notre première semaine de stage.

David Poiron (Professeur de chaudronnerie)

Première semaine

Théo et Noé :
Nous commençons les premiers le matin, le bus est à 6h40 et c’est dur, mais nous terminons à 15h. Cela nous laisse le temps de faire les courses et de nous reposer un petit peu. Les collègues sont sympas, surtout César qui est très drôle et qui nous chante des chansons en français. Nous soudons des châssis de bus pour la ville de Madrid. On n’a pas le droit de prendre de photos, ils veulent garder leurs secrets de conception. On trouve que les noms des outils sonnent mieux qu’en français, comme par exemple la pointe à tracer qui se dit « traçador ». Nous prenons nos marques et l’équipe nous motive en chantant « allez Noé, allez Théo… » dès qu’ils passent près de nous.

Richard et Milo :
L’accueil était compliqué car on ne comprenait rien au début. Au lieu d’aller au bureau d’études en alternance avec l’atelier, on est allé tous les deux à l’atelier. Milo a percé et posé des rivets, moi j’ai usiné des platines d’épaisseur 8mm pour des rambardes que j’ai assemblées et soudées. Les activités suivantes sont intéressantes également et on ne voit pas les jours passer. On comprend maintenant plus facilement les consignes, on parle anglais et de plus en plus en espagnol. Il y a un français qui y travaille depuis 2 ans et on échange souvent avec lui sur les traductions. C’est sûr on va progresser en langue.

Louis et Axel :
L’accueil était très bien, les employés sont très sympas. L’amplitude des journées était dure au début car nous commencions à 8h30 jusqu’à 19H ce qui nous faisait arriver très tard à l’appartement. La fin du travail est maintenant à 18h et nous arrivons maintenant à 19h. Les premiers jours, nous avons fait des éprouvettes de soudure pour se faire la main avec un procédé fils fourrés. Ensuite nous avons soudé des piliers, des cordons de 2 mètres sans s’arrêter ! Pas facile mais avec de l’entrainement on y arrive…en deux cordons… Il y a 4 employés à l’atelier et 3 autres dans les bureaux. On communique en anglais et en espagnol bien aidés par les applications de traduction.

Visite du lycée professionnel de Santiago

Nous avons visité le centre de formation professionnel de Saint Jacques de Compostelle. Roi nous a reçus et on s’est dirigé dans le hall d’entrée puis dans les salles de dessin technique et de mécanique appliquée. Ils ont un laboratoire permettant de faire des essais de traction, de dureté, de micro/macrographie. Des cours que nous suivrons en BTS si nous continuons nos études.

On a traversé les différents ateliers de maintenance industrielle, électricité, électrotechnique, menuiserie…et de structures métalliques. Après 16 ans, les élèves qui ont choisi un métier ne suivent que des cours professionnels avec beaucoup de stages. La formation de base dure 2 ans et ils peuvent poursuivre en formation supérieure correspondant à nos BTS.

Les élèves soudaient dans des cabines individuelles des éprouvettes à l’arc avec électrodes enrobées dans différentes positions. L’atelier est moins bien équipé au niveau des machines mais ils ont davantage de postes à souder. Ils font beaucoup plus d’usinages manuels, sciage, limage, perçage… Alors que nous, nous utilisons beaucoup les commandes numériques.
Nous avons pu découvrir des projets concrets comme une imprimante 3D réalisée par les élèves avec des fils conçus avec des bouchons plastiques recyclés. On a apprécié également des salles de classes entièrement réalisées par les lycéens.
Nous avons terminé la visite par un pot dans la cafétéria.

En conclusion, il n’y a pas beaucoup de différences avec ce que nous pratiquons et les technologies utilisées.

Visite de la cité culturelle de Galice

L’après-midi, nous nous sommes dirigés vers le centre culturel de la Galice.

La 1ère exposition concernait les vikings et leur mythologie. Et oui, les vikings ne se sont pas arrêtés à l’Ile d’Olonne ! Ils ont aussi envahi la Galice en 856 et sont allés jusqu’à Séville avant d’être repoussés par les colonies musulmanes. Il y avait des animations faisant référence à Odin, dieu de la magie et de la connaissance, serpent monde, loup de Fenrir, l’arbre monde… On a apprécié les épées de 1200 ans que Louis, grand fan des meilleurs forgerons, aimerait reproduire à Tabarly ! Il y avait également des objets de tous les jours, des bijoux… On a vu également un crâne, est-ce que Richard a des origines viking ?

Par contre le drakkar est ridicule par rapport à celui de l’Ile d’Olonne, surtout qu’il est en carton !

L’autre exposition concernait 6 artistes galiciennes des années 50 présentant des peintures, gravures, sculptures… Nous avons moins apprécié. Nous sommes restés subjugués par certaines œuvres même si nous n’avons pas réussi à trouver leurs significations.

À notre retour, nous nous sommes arrêtés au magasin de colis perdus. Noé a tenté sa chance contre 5 euros. Il a découvert de la crème chinoise ainsi que deux paires de lunettes Prada provenant sans doute de la même origine !

Ce soir Axel nous prépare des pâtes à la carbonara, ensuite nous sortirons pour profiter de l’ambiance espagnole. Nous évoluons dans un cadre vivant, il y a beaucoup de monde et d’activités. Ça donne envie de sortir et d’aller à la rencontre des gens.

Cap Fisterra

Il y a aussi un Finistère en Galice et il a beaucoup de similitude avec le notre. La côte ressemble à celle de la Bretagne, voire même celle de la Vendée. Tel Ulysse rêvant d’Ithaque, Axe,l à la vue de ce paysage, a eu la nostalgie de son île (Yeu). Pas pour retrouver sa bien-aimée, mais son bateau et sa canne à pêche !

Nous y sommes allés en voiture sous un déluge. Heureusement qu’il y eu une accalmie pour profiter de ce site magnifique, mais venteux. Milo a même failli s’envoler. Il y a le point 0 de saint Jacques de Compostelle. Beaucoup de marcheurs prolongent leur pèlerinage jusqu’à ce point (90 km). C’est une coutume datant du moyen-âge qui consistait à brûler ses vêtements symbolisant ainsi un changement vers une nouvelle vie. Il y a un sanctuaire de chaussures de marche usagées et une en bronze scellée sur un rocher.

Ensuite, nous nous sommes dirigés vers la cascade d’Ezaro, mais le temps s’est dégradé. Nous avons suivi la côte galicienne puis rebroussé chemin vers Santiago à cause du temps.

Nous pensons aux nombreux marcheurs et cyclotouristes qui ont subi ces conditions météorologiques épouvantables.

Une fois rentrés, nous avons joué au UNO. Partie relevées et très discutées car le perdant a un gage. Pourquoi pas cette fois passer la serpillère ?

Dimanche sous la pluie

Aujourd’hui c’est grasse matinée, ménage et sortie libre. Mais nous sommes restés tranquillement dans l’appartement car ici c’est pire qu’en Vendée (la Bretagne pour Axel), il a plu toute la journée. Les cartes de Uno ont chauffé et après une semaine de vie commune, on a décerné le prix top chef du meilleur cuisinier. C’est Axel qui est le lauréat avec une note de 8,5/10. Ce concours est très relevé, tout le monde s’investit pour offrir à ses convives le meilleur repas possible. Yannick, chef de cuisine du Lycée Tabarly serait fier de nos jeunes cuistots.

Il y a eu tout de même 2 courageux qui ont bravé la pluie. Milo et M. Poiron sont allés voir un match de football. Santiago recevait l’équipe d’Escobedo en fédération 2 correspondant à la 4ème division nationale. On peut dire que les espagnols savent mettre de l’ambiance. Le public est très familial avec beaucoup de personnes âgées. On a vu des grands-mères invectiver l’arbitre et les joueurs adverses ! « Les compos » s’inclinent 2 à 1. On est déçus mais les conditions étaient difficiles avec un terrain détrempé et de nombreuses pataugeoires.

Nous sommes bien reposés pour attaquer la prochaine semaine de travail. Nous attendons M. Lefranc mardi et nous comptons lui faire découvrir la ville et les bars à tapas.

 

Santiago contre Escobedo en D4 espagnole

Deuxième semaine & Passage de relais

La tempête Kirk a soufflé sur le littoral Atlantique et nous a emmené M. Lefranc qui s’est fait secouer avant d’arriver à Porto puis Santiago.

Le passage de relais a commencé par une visite dans les entreprises pour faire un point intermédiaire. Rien à signaler en particulier, les jeunes font parfois des tâches intéressantes lors d’assemblage ou de soudage et aussi des tâches ingrates comme du meulage ou du nettoyage. On ne choisit pas et le temps passe plus ou moins vite en fonction des activités proposées.

Le soir, une fois réunis, nous avons arpenté les rues de la vieille ville de Santiago à la recherche d’un bar à tapas. Notre choix s’est arrêté sur la Cueva, moules au piment, poivrons grillés, patatas, jambon cuit, jambon serrano, et les fameuses tortillas. Bref, on s’est régalés et on a fêté comme il se doit l’arrivée de M. Lefranc.

Une fois à l’appartement, on a invité M. Lefranc à jouer au Uno, et celui-ci s’est pris au jeu. Je dois le dire en toute humilité et au grand désarrois de nos jeunes, je suis le meilleur à ce jeu….

Je rentre ce soir aux Sables d’Olonne avec de très bons souvenirs.

Les jeunes ont fait preuve d’une grande maturité et d’un bon esprit d’équipe. Je leur souhaite une bonne fin de mobilité Erasmus.

M. Poiron.

 Vendredi 11, samedi 12 et dimanche 13 octobre

Visite de la cathédrale et de son musée avec Margarita. Balade dans le campus universitaire local et séance de sport ! Visite de la ville.

 Cathédrale et Chapelle de St Jacques

 Musée de la cathédrale

Milo & Richard

en entreprise